Durant le conseil municipal le maire fit soumettre à l’approbation des élus une délibération concernant les écoles de la commune. Ce texte prévoyait des ouvertures de classes mais également une fermeture au sein de l’école Jean Baptiste Corot. Très intelligemment Mme Gisèle COCQUERELLE fit remarquer qu’il n’était pas très légitime d’incérer au sein d’un même texte une fermeture et des ouvertures. En effet les membres du conseil municipal sont un peu, avec cette méthode, coincés par Madame le Maire qui les contraint soit à soutenir la fermeture d’une classe soit à s’opposer aux ouvertures. Il faut d’ailleurs reconnaitre à Madame Bouchart une certaine bienveillance puisqu’elle prit note de la remarque et proposa que soit inscrite, dans le PV, l’opposition de Mme à la fermeture.
Cette bonne intelligence des deux élues fut suivi d’une remarque très subtile de M. Lelievre, conseiller municipal délégué à l’éducation, qui déclara : « je ne vois pas pourquoi on ne pourrait refermer une porte que l’on peut ouvrir ! ». Face à un tel « bon sens » des voix s’exclamèrent dans les rangs de l’opposition, un certains étonnement frappa le public et même la majorité, tant il est vrai que la déclaration de M Lelievre fut inopportune. Cela relève en tout cas l’existence d’une très haute considération à l’égard des écoles chez ce conseiller ainsi que d’un sens très maladroit de la formule et de la comparaison (il faut à sa décharge rappeler qu’il suit l’exemple d’un maitre en la matière).